Les Mycobactéries Non Tuberculeuses sont présentes dans l’environnement (terre, eau…). Si tout un chacun peut se retrouver contaminé, un certain nombre de pathologies pré-existante (DDB, BPCO, mucoviscidose…) facilitent l’infection par ce type de germe , tout comme certains facteurs environnementaux, thérapeutiques ou individuels.
Si les Mycobactéries Non Tuberculeuses (MNT) sont des agents pathogènes que l’on retrouve dans l’environnement, un certain nombre de facteurs de risque peuvent favoriser l’apparition d’une maladie pulmonaire due à ces germes.
Des facteurs environnementaux peuvent également favoriser ce type d’infection :
- un environnement humide
- la vie à proximité de plans d’eau (lacs, océans) ou d’eaux particulièrement troubles,
- une profession ou un passe-temps qui exposent aux sols (plus particulièrement les sols à pH bas, les sols riches en tourbe ou riches en cuivre, sodium et manganèse).
Et, à ne pas oublier, un domicile chauffé par de l’eau à haute température. En effet, les Mycobactéries Non Tuberculeuses résistent aux désinfectants tels que le chlore par exemple mais également aux températures utilisée classiquement pour le chauffage !
Sur le plan individuel il apparaît que les femmes ménopausées ou les personnes âgées de plus de 65 ans (indépendamment de la présence de pathologie sous-jacente) soient plus à risque de contracter une infection pulmonaire à mycobactérie non tuberculeuse.
Des maladies préexistantes (ou comorbidités) peuvent rendre plus sensible à ces infections, comme par exemple
- les bronchectasies (DDB)
- les Bronchopneumopathie Chronique Obstructives (BPCO)
- l’emphysème
- la fibrose pulmonaire idiopathique
- ou des pathologies génétiques comme
- la mucoviscidose
- le déficit en Alpha-1 antitrypsine
- la dyskinésie ciliaire primitive
Enfin, des traitements peuvent aussi créer un terrain favorisant. Les traitements immunosuppresseurs comme les chimiothérapies, les corticoïdes ou les traitements utilisés contre certaines pathologies comme le psoriasis, la maladie de Crohn ou les rhumatismes articulaires.
Et bien sûr, les pathologies pulmonaires liées au tabagisme. sont des facteurs de risque. Donc, on s’arrête de fumer (et le plus tôt possible) !!!