Consultation médicale, mieux gérer sa relation avec le médecin.
Pour nous, patient, une consultation médicale est un moment important. Or, les médecins peuvent être pressés et expéditifs. Comme tout un chacun, ils ne sont pas toujours bien disposés et compréhensifs. Parfois, nous devons les convaincre de nous écouter et de répondre à nos questions. Il ne faut pas hésiter, c’est notre droit ! Et si nous le faisons avec tact et gentillesse, tout en nous affirmant, les choses seront plus faciles.
Pour éviter d’être submergés par l’émotion au cours de ce moment important, nous pouvons, en amont, préparer l’entretien. Dans un premier temps, il s’agit d’écrire nos idées, vos questions, vos suggestions. Y a-t-il des éléments que nous n’avons pas compris lors de la précédente visite ?
• Présentons nous de nouveaux symptômes ?
• Ont- ils évolué ?
• Désirons-nous de nouveaux examens biologiques ?
• Souffrons-nous d’effets indésirables devenus insupportables ?
• Souhaitons-nous changer de traitement ?
Si nous sommes confrontés à certaines inquiétudes ou remarques particulières en rapport avec notre maladie ou notre traitement, c’est aussi l’occasion de les aborder. Par exemple, nous pouvons parler de nos désirs de voyages ou de l’horaire de prise des différents médicaments.
Peu à peu, nous deviendrons un partenaire à part entière de notre prise en charge médicale, que nous ne subirons plus de manière passive.
Les médecins ont des difficultés a estimer l’importance des troubles provoqués par la maladie et ses traitements dans notre vie quotidienne, faute d‘études, de formation, de temps.
Le médecin a été formé pour se baser sur des éléments rationnels. Si je veux concentrer son attention, il me faut lui donner quelques éléments objectifs, dont la lecture est pour lui habituelle comme par exemple :
• une courbe de température • la durée des symptômes,
• l’importance ce ceux-ci • les autres médicaments pris,
des éléments qui faciliteront le dialogue, l’échange et aideront le médecin à vous permettre d’atteindre vos objectifs, même si cela ne vous est pas aisé.
Il est également préférable, et important de parler des éventuels traitements complémentaires que vous avez choisis de prendre, car il peut exister des interactions.
Dans l’étude « Prélude » sur 1 000 patients, 44 % des patients utilisent des médicaments type vitamines, mais seulement 27 % des médecins interrogés le savent pour leurs patients.
Exemple :
«Je parle avec mon médecin des plantes que je prends malgré son aversion pour cela, avec le temps, il finit par prendre cela en compte et à me diriger vers quelqu’un d’ouvert à cet abord au sein du service».
Et bien sur Préparer sa prochaine consultation avec ce document a télécharger.