Moins connue que leur cousine la tuberculose, les infections pulmonaires à Mycobactérie Non Tuberculeuse, qui regroupent des situations cliniques différentes en fonction du germe identifié, sont maintenant de plus en plus souvent dépistées, donc trouvées, et leur prise en charge s’améliore régulièrement.
Définition : Bacille, c’est-à-dire microbe fin, généralement de forme incurvée qui ne réagit ni aux acides forts, ni aux alcools. La mycobactérie est désignée sous l’abréviation de BAAR qui signifie bacille acido-alcoolo-résistant. Certaines mycobactéries sont à l’origine de la lèpre et de la tuberculose.
Si le terme « mycobactérie » est un peu abscons, Les maladies qu’ils causent sont plus connues. Par exemple la tuberculose ou la lèpre sont des pathologies dont vous avez forcément déjà entendu parler !
Il se trouve que les germes responsables de ces maladies sont, précisément, des mycobactéries.
Leurs noms sont d’ailleurs, pour le coup, assez clairs :
- pour la tuberculose il va s’agir de Mycobacterium Tuberculosis
- pour la lèpre de Mycobacterium Leprae.
Même si elles font partie de la même famille, les Mycobactéries Non Tuberculeuses ne doivent évidemment pas être confondues avec celles de la tuberculose ou la lèpre.
Si lèpre et tuberculose sont historiquement bien connues et (malheureusement) répandues, il n’en est pas de même pour les infections à mycobactérie non tuberculeuse.
Ceci dit, des nouvelles données montrent que ces infections ne sont pas aussi rares que ce que l’on pensait. Les données épidémiologiques montrent que de plus en plus de cas apparaissent (ou sont pus souvent dépistés et diagnostiqués).
Il est à parier que vous en entendrez parler de plus en plus dans les années qui viennent !